Wednesday, August 27, 2008

PREMIER FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN : SYNTHESE DE LA DEUXIEME JOURNEE

Samedi 23 août 2008 :
Synthèse des travaux du vendredi 22 août 2008,
deuxième journée du Forum.









Excellence Monseigneur l’Évêque,
Excellence Monsieur le Vice Ministre des Finances,
Honorables Députés Nationaux,
Révérendes Sœurs, Révérends Abbés,
Distingués invités,
Chers Participants,
Voici la synthèse des travaux de la deuxième journée de notre colloque.
Immédiatement après la prière et la synthèse de la première journée, les participants au Premier Forum du Leadership laïc diocésain ont suivi tour à tour quatre conférences
La première était celle du Professeur Lukeni lu Nyimi empêché qui a délégué l’Assistant Michel Buasa Mbadu qui l’a lue à l’intention de la plénière. Ce texte sur l’apport des activités pétrolières au développement des communautés de Boma, Moanda et Bas-Fleuve dans une perspective de décentralisation » a d’entrée de jeu stigmatisé le fait que la population autochtone n’est pas associée aux activités pétrolières qui exploite son sol.
La question des activités pétrolière a suscité diverses réflexions concernant la gestion des ressources rétrocédées à la population, les types de contrats signés, les craintes liées aux risques de grave pollution de l’environnement ou à l’accélération éventuelle du redouté processus de désertification de notre contrée. De l’échange de vues entre les participants,
Trois besoins se sont dégagés :
- Besoin d’animation de la population ;
- Besoin de veiller à l’environnement ;
- Besoin de veiller aux ressources générées par la manne pétrolière.
Le Professeur Abbé Muila, également empêché, a confié son texte à l’Abbé Jean Claude Diaki. Son intervention, la deuxième de la journée du vendredi 22 août 2OO8, a porté sur la « relance du secteur agro-pastoral et émergence d’une paysannerie puissante et prospère face au développement des activités minières et industrielles dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve ».
Dans sa recommandation, le Professeur Abbé Muila a proposé quelques pistes susceptibles de contribuer tant soit peu au débat et à la définition des orientations par le Forum pour des résolutions et actions à venir.
Les pistes proposées concernent deux points focaux principaux :
- Primo, la place et le rôle du secteur agro-pastoral traditionnel au Bas-Fleuve, Boma et Moanda ;
- Secundo, le secteur agro-pastoral, minier et industriel moderne dans le Bas-Fleuve, Boma et Moanda.
La seconde piste proposée distingue deux temps, à savoir l’héritage colonial et la perspective actuelle et à venir.
Dans sa communication, le Docteur Mbewa a focalisé son attention sur la production agro-pastorale de notre contrée en la situant dans l’ensemble de celle de la Province du Bas-Congo.
S’appuyant sur beaucoup de données techniques, il a fourni aux participants des notions riches sur la sécurité alimentaire et les causes de son contraire, à savoir l’insécurité alimentaire.
Enfin, préoccupé par les hôpitaux ruraux et leur avenir dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve, le Docteur Muanda Robert a présenté aux participants l’aperçu historique des institutions hospitalières de notre région, avant de donner les raisons pour lesquelles ces hôpitaux sont descendus trop bas. Parmi ces causes, le Docteur Muanda a cité :
- La misère croissante de la population ;
- L’exode massif (les villages se vident)
- Le manque d’appui de l’Etat dans les hôpitaux ;
Pour remédier à la situation dramatique des hôpitaux ruraux, le Docteur Muanda propose les éléments de solution ci-après :
- Le travail : nous devons travailler ;
- Eviter le nivellement par le bas, la haine, la jalousie ;
- La maîtrise du système sanitaire par l’Etat ;
- Donner un nouveau vissage économique à la contrée.
Ainsi, les hôpitaux ruraux de Boma, Moanda et Bas-Fleuve redeviendront agréables.
Après le repas et le repos, les participants ont poursuivi les travaux de la deuxième journée du premier Forum sur le leadership laïc Diocésain dans la salle Saint Antoine de la Paroisse Cathédrale Notre Dame de l’Assomption à partir de 16heures.
Redynamisés par la détente leur offert à travers la saynète, par-delà son message, les participants ont continué le débat, élargi au grand public ou aux employés et cadres qui se sont joints à eux après le service.
A travers la suite du débat et de l’échange de vues, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité des initiatives privées dans le développement endogène de la contrée, de la promotion des langues du terroir par les mass-médias diocésains, et de s’organiser pour lutter efficacement contre les violences faites à la fille mineur, à l’instar de la structure de Matadi évoquée par l’Honorable Madame Mayala.
Pour terminer, vers 19 heures 2O minutes, Monseigneur l’Evêque de Boma a prié pour que chacun des participants passe une fois de plus une nuit paisible et ait de la force pour un nouvel élan de travail.
Je vous remercie.
C.T. Rigobert MATALANGA Khonde

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