Sunday, August 31, 2008

PROFESSIONS RELIGIEUSES A BOMA CHRIST-ROI : LES FRERES DE SAINT JOSEPH DE BOMA






Ce dimanche 31 août 2008, la paroisse Boma Christ-Roi a connu une journée pas comme les autres. Deux jeunes gens (Barthélémy Nzita et Bruno Lufuma) ont fait leurs premiers voeux dans la Congrégation des Frères de Saint Joseph de Boma, tandis que le Frère Charles Mbuinga s'est engagé définitivement dans la même Congrégation. Le cas du Frère Louis Lubanzu est particulier. Il avait déjà fait sa profession perpétuelle dans la Congrégation des Frères de Saint Joseph de Boma en 1966 ; il a longtemps vécu dans cette même Congrégation ; mais depuis quelqes années il a séjourné en Angola tout en vivant sa vie religieuse. Quelques années après, il a décidé de revenir au bercail et de solliciter le retour dans sa Congrégation-mère. Après quelques mois de réadaptation et de ressourcement spirituel, il a renouvelé aujourd'hui sa profession perpétuelle dans la Congrégation des Frères de Saint Joseph de Boma.
Comme d'habitude, il y avait foule. Après l'eucharistie, présidée par S. Exc. Mgr Mbuka Cyprien, cicm, évêque de Boma, entourés de quelques prêtres, les invités se sont retrouvés dans l'enceinte de la Masion Généralice des Frères de Saint Joseph de Boma. L'ambiance était festive et fraternelle.
Encore une fois, la RTDN souhaite aux profès du jour et à tous les Frères de Saint Joseph de Boma une joyeuse et sainte fête.
N'hésitez pas à consulter l'adresse ci-après si vous voulez vivre cet événement à travers les diapositives :

Wednesday, August 27, 2008

PREMIER FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN : SYNTHESE DE LA DEUXIEME JOURNEE

Samedi 23 août 2008 :
Synthèse des travaux du vendredi 22 août 2008,
deuxième journée du Forum.









Excellence Monseigneur l’Évêque,
Excellence Monsieur le Vice Ministre des Finances,
Honorables Députés Nationaux,
Révérendes Sœurs, Révérends Abbés,
Distingués invités,
Chers Participants,
Voici la synthèse des travaux de la deuxième journée de notre colloque.
Immédiatement après la prière et la synthèse de la première journée, les participants au Premier Forum du Leadership laïc diocésain ont suivi tour à tour quatre conférences
La première était celle du Professeur Lukeni lu Nyimi empêché qui a délégué l’Assistant Michel Buasa Mbadu qui l’a lue à l’intention de la plénière. Ce texte sur l’apport des activités pétrolières au développement des communautés de Boma, Moanda et Bas-Fleuve dans une perspective de décentralisation » a d’entrée de jeu stigmatisé le fait que la population autochtone n’est pas associée aux activités pétrolières qui exploite son sol.
La question des activités pétrolière a suscité diverses réflexions concernant la gestion des ressources rétrocédées à la population, les types de contrats signés, les craintes liées aux risques de grave pollution de l’environnement ou à l’accélération éventuelle du redouté processus de désertification de notre contrée. De l’échange de vues entre les participants,
Trois besoins se sont dégagés :
- Besoin d’animation de la population ;
- Besoin de veiller à l’environnement ;
- Besoin de veiller aux ressources générées par la manne pétrolière.
Le Professeur Abbé Muila, également empêché, a confié son texte à l’Abbé Jean Claude Diaki. Son intervention, la deuxième de la journée du vendredi 22 août 2OO8, a porté sur la « relance du secteur agro-pastoral et émergence d’une paysannerie puissante et prospère face au développement des activités minières et industrielles dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve ».
Dans sa recommandation, le Professeur Abbé Muila a proposé quelques pistes susceptibles de contribuer tant soit peu au débat et à la définition des orientations par le Forum pour des résolutions et actions à venir.
Les pistes proposées concernent deux points focaux principaux :
- Primo, la place et le rôle du secteur agro-pastoral traditionnel au Bas-Fleuve, Boma et Moanda ;
- Secundo, le secteur agro-pastoral, minier et industriel moderne dans le Bas-Fleuve, Boma et Moanda.
La seconde piste proposée distingue deux temps, à savoir l’héritage colonial et la perspective actuelle et à venir.
Dans sa communication, le Docteur Mbewa a focalisé son attention sur la production agro-pastorale de notre contrée en la situant dans l’ensemble de celle de la Province du Bas-Congo.
S’appuyant sur beaucoup de données techniques, il a fourni aux participants des notions riches sur la sécurité alimentaire et les causes de son contraire, à savoir l’insécurité alimentaire.
Enfin, préoccupé par les hôpitaux ruraux et leur avenir dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve, le Docteur Muanda Robert a présenté aux participants l’aperçu historique des institutions hospitalières de notre région, avant de donner les raisons pour lesquelles ces hôpitaux sont descendus trop bas. Parmi ces causes, le Docteur Muanda a cité :
- La misère croissante de la population ;
- L’exode massif (les villages se vident)
- Le manque d’appui de l’Etat dans les hôpitaux ;
Pour remédier à la situation dramatique des hôpitaux ruraux, le Docteur Muanda propose les éléments de solution ci-après :
- Le travail : nous devons travailler ;
- Eviter le nivellement par le bas, la haine, la jalousie ;
- La maîtrise du système sanitaire par l’Etat ;
- Donner un nouveau vissage économique à la contrée.
Ainsi, les hôpitaux ruraux de Boma, Moanda et Bas-Fleuve redeviendront agréables.
Après le repas et le repos, les participants ont poursuivi les travaux de la deuxième journée du premier Forum sur le leadership laïc Diocésain dans la salle Saint Antoine de la Paroisse Cathédrale Notre Dame de l’Assomption à partir de 16heures.
Redynamisés par la détente leur offert à travers la saynète, par-delà son message, les participants ont continué le débat, élargi au grand public ou aux employés et cadres qui se sont joints à eux après le service.
A travers la suite du débat et de l’échange de vues, les participants se sont mis d’accord sur la nécessité des initiatives privées dans le développement endogène de la contrée, de la promotion des langues du terroir par les mass-médias diocésains, et de s’organiser pour lutter efficacement contre les violences faites à la fille mineur, à l’instar de la structure de Matadi évoquée par l’Honorable Madame Mayala.
Pour terminer, vers 19 heures 2O minutes, Monseigneur l’Evêque de Boma a prié pour que chacun des participants passe une fois de plus une nuit paisible et ait de la force pour un nouvel élan de travail.
Je vous remercie.
C.T. Rigobert MATALANGA Khonde

Tuesday, August 26, 2008

1ER FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN : ARGUMENT ET SYNTHESE DE LA 1ERE JOURNEE





Premier Forum du leadership Laïc Diocésain
Argument
Le nouveau visage de la praxis sociopolitique nationale soutenue par la décentralisation produira certainement des mutations profondes dans le vécu quotidien des membres tant de la communauté nationale que des entités locales déconcentrées. Chacun doit dès lors s’y préparer au risque de se laisser ballotter au gré des vagues des bouleversements à venir.
Une autopsie serrée de la situation présente de notre terroir doit être entreprise, afin que ce qui arrivera ne surprenne personne. « Gouverner, c’est prévoir », dit-on. La force d’une communauté réside aussi dans sa capacité d’anticiper, de maîtriser et même de dompter le futur.
Ainsi la tâche actuelle du leadership laïc diocésain consiste à réaliser le dialogue de la situation réelle de notre contrée, à cerner les enjeux et les défis de l’heure, à proposer des stratégies et des actions efficaces, susceptibles d’apporter des solutions adéquates et durables, capables de maîtriser le nouveau mode de vie qui devra être désormais le nôtre. Bien plus, il est urgent que cette nouvelle vision de notre communauté conçue par ses élites soit partagée par le plus grand nombre, afin de nous prémunir ensemble contre les divisions qui paralysent.
Le présent Forum sera un lieu et une occasion privilégiés pour réfléchir ensemble sur les enjeux et les défis liés à la décentralisation, à la bonne gouvernance, et au développement endogène de nos Communautés de Boma, Moanda et Bas-Fleuve. Autant qua possible, une telle réflexion sur une société et son devenir restera scientifique, critique, apostolique, et non partisane. S’y consacrer n’a donc rien d’anodin.
* * *
SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA JOURNEE DU JEUDI 21 AOUT 2OO8
Excellence Monseigneur l’Evêque,
Excellence Monsieur le Vice Ministre des Finances,
Honorables Députés Nationaux,
Révérendes Sœurs, Révérends Abbés,
Distingués invités,
Chers Participants,
Après la prière d’ouverture, son Excellence Monseigneur l’Evêque de Boma, dans son adresse, a souhaité une cordiale bienvenue aux autorités invitées et aux autres intervenants et participants qu’il a remerciés pour l’accueil bienveillant réservé au projet du colloque et leurs concours à sa réalisation.
Monseigneur l’Évêque a circonscrit la pertinence du thème et défini l’objectif du forum. En ce qui concerne la pertinence du thème, il s’est fait l’écho des questions brûlantes que la base se pose sur la décentralisation, la bonne gouvernance et le développement endogène. Toutes ces notions apparaissent comme piégées et ne semblent pas susciter les perspectives d’un décollage communautaire satisfaisant.
En ce qui concerne les motivations ayant conduit l’Évêque de Boma à parrainer ces assises, Monseigneur Mbuka a évoqué tour à tour des raisons évangéliques (Luc4,18), ecclésiales (l’enseignement social de l’Église qui invite à partager les joies, les esprits, les tristesses et les angoisses du peuple).
Monseigneur Cyprien Mbuka a évoqué également l’appel du Chef de l’Etat au changement des mentalités, en particulier dans la perception de l’action publique. Enfin, ces motivations prennent en compte le vœu exprimé par Feu le Gouverneur Tsasa di Ntumba.
Pour ce qui est l’objectif du Premier Forum du leadership Diocésain, l’ordinaire de Boma a indiqué qu’il s’agit d’aider nos leaders laïcs à prendre conscience des drames de notre société et à s’engager dans la lute pour la démocratie et la bonne gouvernance, selon la doctrine rappelée le Synode sur l’Afrique de 1994.
Il a terminé son adresse par le profil du leader laïc :
= Sens du rassemblement, de la proximité et de la concertation
= Esprit de solidarité et du bien commun
L’Honorable Mbenza Thubi dans son exhortation a comencé par félicité l’Évêque de Boma pour l’initiative de patronner lui-même le colloque.
A tous les participants, l’honorable Mbenza Thubi a adressé les recommandations suivantes :
1. Prendre au sérieux ces assises pour faire un diagnostic rigoureux des maux qui rongent notre contrée, notamment l’égoïsme et l’égocentrisme ;
2. Mobiliser toutes les intelligences pour concevoir de nouvelles stratégies et des mécanismes susceptibles de promouvoir le développement durable dans la région ;
3. Elaborer des stratégies de mobilisation de la jeunesse autour des projets concrets, porteur d’espoir ;
4. Prendre des initiatives pour la promotion de la solidarité entre hommes et femmes, jeunes et vieux, riches et pauvres…,
5. Réfléchir pour concevoir un nouveau leadership énergique, non défaitiste et compétitif ;
6. Prendre des dispositions utiles pour le suivi des travaux et des résolutions des présentes assises, pour la mise en œuvre des actions envisagées et pour la réussite des rencontres futures.
Son Excellence Monseigneur le Vice Gouverneur, Représentant le Gouverneur de Province du Bas-Congo, a apprécié la pertinence du thème retenu tout en relevant les difficultés auxquelles l’Exécutif provincial est confronté dans la mise en œuvre effective tant de la décentralisation, de la bonne gouvernance que du développement endogène.
Pour terminer, Son Excellence Monsieur le Vice Gouverneur de province a exhorté toutes les filles et fils de la province à l’unité, à s’abstenir de participer eux-mêmes à la destruction de leur province.
La conférence inaugurale de l’Honorable Ngoma di Nzau sur « la nouvelle décentralisation en République du Congo, mythe ou réalité ? » a indiqué successivement :
Primo, l’évolution du thème de la décentralisation dans la vie politique de la RD.Congo.
Secundo, les traits caractéristiques de la décentralisation telles que prévus dans la constitution de la troisième République, en insistant sur le régionalisme politique, la décentralisation administrative et l’autonomie financière des provinces qui est garantie par la notion de retenue à la source.
En ce qui concerne les stratégies et mécanisme de la mise en œuvre de la décentralisation, l’honorable Ngoma a attiré l’attention sur les éléments ci-après pour qu’elle ne reste pas un mythe :
= La nécessité de doter le pays du cadre légal indispensable à la mise en place de la décentralisation ;
= Le choix judicieux des animateurs à tous les niveaux ;
= L’application stricte des principes garantissant l’autonomie des entités décentralisées et déconcentrées ;
= L’alimentation effective du budget de la caisse nationale de péréquation
= La participation de la base au contrôle des animateurs.
Après cette conférence inaugurale, les participants ont suivi cinq autres conférences.
Sur « la parité. Etat des lieux dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve » l’Honorable Madame Mvonde a relevé que si la parité a été généralement un mythe dans nos sociétés traditionnelles, des pas importants ont été accomplis dans ce domaine depuis la colonisation, et surtout avec l’impact actuel de la mondialisation. En ce qui concerne sa circonscription électorale, l’Honorable Madame Mvonde constate que la parité est en marche. Mais il reste à la femme de sa faire valoir davantage, pour prouver qu’elle est capable, et à l’homme de se décomplexer.
Revenant sur la parité, Madame Candide Phanzu a d’abord exposé son fondement dans la bible et dans la constitution de la IIIème République. Pour elle, la parité signifié une meilleure égalité de chances entre l’homme et la femme et une participation croissante des femmes aux instances de prise de décisions.
Dans cette perspective, Madame Candide a déploré dans un deuxième temps la faible participation des femmes dans les institutions de notre province. Pour terminer, elle a formulé quelques recommandations.
Dans l’après-midi, intervenant sur « le développement endogène de la communauté de Boma, Moanda et Bas-Fleuve. Axes et priorités », Monsieur Kindidi ki Pezo a commencé par un constat : 3O ans après le plan d’action de Lagos, qui a encouragé l’option du développement endogène ou autocentré comme unique voie du développement de l’Afrique, la plupart des pays de ce continent n’ont pas décollé. D’où la nécessité, d’après l’orateur, de se demander si l’on a tous bien compris la notion du développement endogène. Pour lui, il s’agit d’une stratégie de développement qui refuse de façon délibérée toute dépendance extérieure pour tout ce qui n’est pas nécessaire.
Trois principes majeurs sont à la base de tout développement endogène :
Primo, la satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme ;
Secundo, la mise en place d’une économie industrielle intégrée ;
Tertio, le changement des mentalités et ces comportements, de façon à promouvoir l’esprit de travail, la production et la consommation des produits locaux.
Pour terminer, l’orateur a attiré l’attention sur quelques conditions susceptibles de favoriser, voir d’accélérer le développement endogène :
Primo, l’utilisation rationnelle de toutes les intelligences disponibles, c’est-à-dire la mise en place d’un nouveau type de leadership ;
Secundo, la définition des objectifs à atteindre et le repérage rigoureux des potentialités et des contraintes ;
Tertio, l’implication des autorités publiques ;
Quarto, la prise en compte de la Parole de Dieu ou de l’exigence éthique.
A propos du « Lobby financier et investissement local. Leur interaction dans le développement de Boma, Moanda et Bas-Fleuve », Son Excellence Monsieur César Lubamba, Vice Ministre des Finances, après avoir rappelé la signification des termes utilisés et les défis à relever en matière de développement, à insisté sur le partenariat public-privé pour un développement durable.
Misant sur les potentialités de notre région, l’orateur plaide pour la mise en place d’un lobby financier et d’un pool conversion de Boma, Moanda et Bas-Fleuve en ce qui concerne les petites industries de transformation, sous l’autorité et l’impulsion du Gouvernement provincial.
Le dernier intervenant, le Ministre honoraire Heva Muakassa a fait l’inventaire des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires du passé dans la région de Boma, Moanda et Bas-Fleuve. Il a souligné les objectifs poursuivis par ces infrastructures et leur impact dans le développement de la contrée.
Le Ministre honoraire a aussi indiqué quelques perspectives d’amélioration de ces infrastructures dans le cadre des reformes nationales et régionales, qui pourront être bénéfiques a diverses entreprises de ce secteur (ONATRA, RVA, RVM).
Pour terminer, il a émis quelques recommandations, notamment une planification réaliste et volontariste.
Après les deux séries de conférences, les orateurs ont répondu aux préoccupations des participants.
A la fin, dans la prière de clôture, Monseigneur a rendu grâce à Dieu pour tout ce que nous avons entendu et il a demandé une nuit paisible pour tous les participants.
Je vous remercie.
Prof A. Kumbu Kumbu
et C.T.R. Matalanga Khonde

Monday, August 25, 2008

FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN : MESSE DE CLOTURE ET DERNIERES RETROUVAILLES

Dimanche 24 août 2008
A la Cathédrale Notre Dame
de l'Assomption, Boma



Ce dimanche 25 août 2008 a pris fin le premier forum du leadership laïc diocésain organisé à Boma. Après la célébration eucharistique dans la Cathédrale Notre Dame de l'Assomption, les participants et d'autres amis se sont retrouvés pour la dernière fois pour autour d'un morceau de pain, suivi des photos de famille. Tout est bien qui finit bien. Rendons grâce à Dieu.
Les synthèses des travaux seront disponibles dans la prochaine édition. Dans trois ou quatre jours vous pourriez suivre en AUDIO, les différentes interventions. Comme d'habitude, vivez avec nous la journée de ce dimanche à travers les diapositives à l'adresse ci-après :
http://picasaweb.google.fr/cypmbuka/MESSEFORUM

Saturday, August 23, 2008

PREMIER FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN : TROISIEME JOURNEE




La Journée était bien chargée pour le Forum du Leadership Laïc Diocésain. Après la prière et la synthèse de la deuxième journée, nous avons écouter tour à tour quatre conférences avant d'aller manger : 1. Les problèmes de la santé dans le Bas-Congo. Défis à relever et pistes de solution ; 2. Renforcement et compétitivité de notre enseignement de base (primaire, secondaire et professionnel) face aux perspectives de développement de l'Interland d'Inga ; 3. Pour une Université communautaire de développement. Cas de l'UKV/Boma ; 4. Quel projet d'enseignement supérieur et universitaire en vue du développement endogène de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ?

Dans l'après-midi c'était les carrefours, en quatre thèmes : politique, économie, éducation et social. La mise en commun est intervenue à 18h30 suivie d'une discussion sur les résolutions et recommandations. Avant la conclusion (mot de clôture et discours de clôture) le secrétariat a présenté le rapport général. Il était 20h30 quand la séance a été levée après la prière conclusive.

Suivez les événements grâce aux diapostives à l'adresse ci-après :

Friday, August 22, 2008

FORUM SUR LE LEADERSHIP : DEUXIEME JOURNEE






La deuxième journée du Premier Forum du Leadership Laïc Diocésain s'est déroulée normalement. Aux conférences d'hier ( 1. La Parité homme femme. Un atout pour le développement de la contrée de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 2. La parité. Etat des lieux dans la région de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 3. La nouvelle décentralisation en R.D.C. : mythe ou réalité ; 4. Le développement endogène de la Communauté de Boma, Muanda et Bas-Fleuve. Axes et priorités ; 5. Lobby financier et investissement local. Leur interaction dans le développement de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 6. Impact des ports et aéroports dans le développement de Boma, Muanda et Bas-Fleuve) ont aujourd'hui fait suite quatre autres ( 1. L'apport des activités pétrolières au développement des Communautés de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 2. La reconstitution du capital forestier : impératifs de développement face au défi du réchauffement climatique dans la région de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 3. Relance du secteur agro-pastoral et émergence d'une paysannerie puissante et prospère face au développement des activités minières et industrielles dans la région de Boma, Muanda et Bas-Fleuve ; 4. Les hôpitaux ruraux et leur avenir dans la région de Boma, Muanda et Bas-Fleuve).

L'après-midi a été réservée à "A l'Ecoute des préoccupations de la base. Questions du Public".Cette rencontre a eu lieu dans la salle saint Antoine. C'est par ce bain de foule que nous avons clôturé la journée.

Comme d'habitude, revivez la journée grâce aux diapositives que vous pouvez télécharger à l'adresse ci-après :

Thursday, August 21, 2008

PREMIER FORUM DU LEADERSHIP LAIC DIOCESAIN




Ce jeudi 21 août 2008 a commencé, dans la nouvelle salle Jean Paul II, derrière l'évêché, le Premier Forum du Leadership Laïc Diocésain, sous le haut patronage de S. Exc. Mgr MBUKA Cyprien, cicm, évêque de Boma. Le forum prendra fin le dimanche 24, avec la messe à la Cathédrale.
La prière introduite par Mgr l'Evêque a été suivie de l'hymne National. Avant la pause, intervenue à 11h00, ont pris la parole tour à tour : Mgr l'Evêque pour l'Adresse de Bienvenue, Honorable J. Mbenza Thubi pour une Exhortation et le Vice Gouverneur de la Province du Bas-Congo pour le Discours d'ouverture.
La première journée a connu une grande affluence. Ministres nationaux et provinciaux, Honorables Députés provinciaux et nationaux étaient de la partie.
Le thème de ce forum est : "Décentralisation, 'Bonne Gouvernance' et Développement endogène dans le Bas-Fleuve, Boma et Muanda".
Nous vous offrez ci-après l'Adresse de Bienvenue de Mgr l'Evêque.
Exc. Monsieur le Gouverneur
Honorables Députés Nationaux
Excellences Messieurs les Ministres Nationaux et Provinciaux
Madame le Maire de Boma
Distingués invités,
Chers frères et sœurs,
Il m’est agréable de vous exprimer à tous, nos souhaits de cordiale bienvenue au diocèse de Boma, dans l’enceinte de l’évêché, dans la nouvelle salle Jean Paul II. Au nom de toute la communauté diocésaine de Boma et en mon nom personnel, j’adresse nos salutations chaleureuses et déférentes aux Autorités politico-administratives, militaires et policières, religieuses et civiles venues spécialement pour ce forum, ainsi qu’aux orateurs invités à prendre la parole.
Votre présence à ce forum nous fait un immense honneur auquel je suis particulièrement sensible. Elle revêt pour moi une signification infiniment précieuse, celle de l’intérêt que vous portez à la Sous-Région : Bas-Fleuve-Boma-Muanda en général, et au diocèse de Boma en particulier. L’accueil bienveillant que vous avez réservé au projet de ce colloque, le concours effectif et affectif que vous avez apporté à le réaliser, font de nous vos débiteurs de la plus vive reconnaissance.
Le sujet soumis à nos échanges et réflexions peut-être qualifié déjà, à juste titre et sans hésitation, de capital. Sous la forme d’un triple axe « Décentralisation, ‘bonne gouvernance’ et développement endogène », le thème de notre forum constitue une problématique sur laquelle bon nombre de membres de nos communautés locales s’interrogent avec de lueurs d’espoir mêlées de doute et de méfiance.
Dès l’aube de la troisième République, la notion de « décentralisation » fait l’objet d’un débat houleux à telle enseigne que l’on se demande parfois si l’on ne s’était pas trompé en faisant ce choix. Dès lors n’est-il pas normal que la population que nous sommes soit en droit de se demander où nous en sommes avec cette réalité ? « Bonne gouvernance » : les Institutions issues des accords de Bretton Woods, notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, ont fait de ce concept une condition sine qua non du décollage économique. Cependant, dans les faits, la « gouvernance » en Amérique du nord, par exemple, celle en en Europe Occidentale et celle dans le Sud-est asiatique ne semblent pas conjuguer le même verbe ni se mettre au même diapason. Et pourtant, l’on ne peut pas nier leurs avancées en termes économiques. C’est dire qu’il y a « gouvernance » et « gouvernance » ; qu’en est-il dès lors de la gouvernance en RDC, surtout dans le contexte de la décentralisation ? Enfin, « Développement » : une autre notion piégée. La RDC en général et le Bas-Congo en particulier vivent ce dernier temps un intense ballet économique. Quantité d’investisseurs tant étrangers que nationaux sillonnent nos villes, nos cités, villages, nos forêts. Des gros capitaux sont promis pour notre Sous-Région. L’offre est à juste titre alléchante, mais cela ne nous empêche pas de nous interroger : capitaux, quand, pour où, par qui, avec qui et en faveur de qui ? Sommes-nous suffisamment préparés à entrer en saine et harmonieuse convivialité avec la nouvelle configuration socio-économique et assumer, dans une dynamique endogène, les conséquences et les exigences qu’elle entraîne ?
Voilà quelques questions qui nous habitent nous, hommes et femmes de la base. Nous posons ces questions à des personnes assumant ou ayant assumé des responsabilités au sein de la Nation. Le débat promet d’être d’un haut niveau s’il faut en juger par le nombre et la carrure intellectuelle des personnalités sur la liste des intervenants. Cela suscite une certaine méfiance dans le chef de plusieurs personnes, car leur préoccupation majeure n’est pas tant la sommité scientifique de nos réflexions que les retombées de ce forum sur leur vie quotidienne..
Un forum sur le leadership laïc diocésain : quelles motivations habitent l’évêque de Boma et quel objectif poursuit-il ? En termes des motivations, il s’agit, tout d’abord, d’un appel évangélique : à la suite du Christ, je me sens, comme tout chrétien, envoyer annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, renvoyer les opprimés en liberté (cf. Lc 4, 18).
Ensuite, c’est un appel ecclésial : à la lumière de l’enseignement social de l’Église, comme chrétien, les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi mes joies et mes espoirs, mes tristesses et mes angoisses (cf. GS, 1).
En outre, il est question d’un appel national : dans son adresse à la Nation, à l’occasion de son investiture à la Magistrature suprême, le Président de la République a fait comprendre à tous les citoyens et citoyennes de notre pays qu’avec l’avènement de la IIIe République s’ouvrait une ère nouvelle, ère du processus vers un développement « intégral », total, couvrant toutes les dimensions, matérielles et sociales, culturelles et spirituelles, économiques et politiques des individus, des communautés, de la patrie toute entière ; cette nouvelle ère, marquée par un vaste programme, n’est possible, reconnaît le Président de la République, « qu’à la condition qu’un changement plus profond et substantiel intervienne dans notre perception de l’action publique », et qu’ « une révolution des mentalités et une mobilisation générale du génie créateur de tous les Congolais ; quelles que soient leurs convictions politiques ou religieuses et où qu’ils se trouvent, sur le territoire national ou à l’extérieur » ; ce forum entend répondre à cet appel pathétique du Chef de l’État.
Enfin, il s’agit d’une réponse à une requête fraternelle : bien avant sa mort et dans une note manuscrite à la veille de sa mort, le feu Honorable César Tsasa di Ntumba, d’heureuse mémoire, m’a invité, comme évêque de Boma, à rassembler les hommes et les femmes politiques du Bas-Fleuve, de Boma et de Muanda, pour une action concertée et en vue du bien commun de la Sous-Région. Voilà, chers frères et sœurs, les éléments qui m’ont en dernière analyse déterminé à vous inviter à ce Forum.
Quant à l’objectif poursuivi, il s’agit d’aider nos leaders laïcs diocésains à prendre conscience de ce qui est en train de se profiler à l’horizon de notre société. Ainsi, grâce à cet éclairage ils se sentiront mieux impliqués dans la vie de la société et mieux outillés pour assumer avec plus d’efficacité leurs responsabilités dans le temporel fort du modèle de leadership en régime chrétien, Jésus-Christ. Celui-ci aime ses brebis, il les connaît et elles le connaissent aussi ; il rend des forces aux brebis chétives, il soigne celles qui sont faibles et blessées, il ramène celles qui sont égarées, il va jusqu’à donner sa vie pour elles (cf. Ez 34, 4 ; Jn 10, 11-15). Tel est le profile du leader laïc dans la perspective de notre diocèse. Le laïc doit donc savoir qu’engagé « dans les luttes démocratiques selon l’esprit de l’Évangile, il est le signe d’une Église qui se veut présente à la construction d’un État de droit. » (Synode pour l’Afrique, Message, 34).
Bref, ce forum entend former les laïcs à la vie dans la cité, au sens chrétien de la politique et de l’économie de telle manière qu’il soit conscient que la foi a avoir avec la politique ; à la suite du Synode pour l’Afrique, il entend encourager les fidèles laïcs qui en ont la capacité à s’engager dans la politique, et inviter tous à nous former à une saine démocratie (cf. Synode pour l’Afrique, Message, 33).
En redisant notre joie et notre reconnaissance pour la tenue de ce Forum et de vous voir ici, je forme le vœux que celui-ci soit pour chacun et chacune de nous une source de découverte enrichissante, qu’il marque pour nos communautés et la Sous-Région une nouvelle étape, qu’il ouvre sur une praxis mettant en valeur la solidarité, la concertation, la coresponsabilité, le sens du bien commun, au-delà de nos clivages religieux, politiques, sociaux et claniques. C’est donc un vif souhait de voir se mettre en place, grâce aux échanges et réflexions de ces assises, un processus conduisant vers un leadership laïc au profil suivant : sens de rassemblement, de proximité, de concertation, de solidarité, du bien commun et de mise à profit des énergies endogènes.
Je vous remercie pour votre attention.
MBUKA Cyprien, cim
Évêque de Boma
Vous pourriez également, dans l'adresse ci-après, vivre cet événement en diapositives, que vous pouvez télécharger.
Les interventions vous seront prochainement pavenues par Audio. voici l'adresse des diapositives de cette première journée :

Saturday, August 16, 2008

SOEURS DE SAINT VINCENT DE PAUL, SERVANTES DES PAUVRES : PROFESSION RELIGIEUSE ET JUBILE D'ARGENT



L'on sait qu'au diocèse de Boma le mois d'août est traditionnellement considéré comme le mois des "consacrés". Après la célébration des professions religieuses chez les Soeurs Servantes de Marie de Boma à la Paroisse Mama ya Luzingu, Boma Mbangu, le 10 août, fête de l'Assomption en RDC, ce dimanche 17 août 2008 c'était le tour des Soeurs de Saint Vincent de Paul, Servantes des Pauvres, de rassembler les fidèles à la paroisse Sainte Thérèse de Lukula pour la première profession de trois filles et le jubilé d'argent de trois religieuses.
Lukula a connu une grande affluence. La Mère Générale des Soeurs Servantes des Pauvres était présente sans oublier d'autres personnalités politico-administratives, policières et militaires, religieuses et civiles.
Notons aussi que ce même dimanche a eu lieu en toute intimité une messe d'action de grâce pour les prêtres de Boma qui fêtent leur Jubilé d'argent sacerdotal. Cela s'est passé à Tshela, Mbata-Ntombo, lieu de leur ordination il y a 25 ans. Nous reviendrons sur cet événement.















Les trois filles qui ont fait leur première profession sont :
1) Soeur Nlandu Mbuabu Caroline
2) Soeur Nlandu Maketama Madeleine
3) Soeur Phola Masunda Véronique
Pour le Jubilé d'argent
1) Soeur Binda Malonda Edwige
2) Soeur Simbu Mayala Jeannette
3) Soeur Masela Phanzu Bernadette

Voici la version française de l'homélie de Monseigneur l'Evêque :
Chers frères et sœurs,
Dans la première lecture, le prophète Isaïe nous rappelle que Dieu ne fait acception de personne ; il accueille dans sa maison quiconque accepte son alliance et ses lois. Dans la seconde lecture, Saint Paul rassure les païens que Dieu est généreux, sa miséricorde reste et restera toujours offerte à tous les peuples. Dans l’Évangile selon St Matthieu, Jésus manifeste d’une façon spectaculaire l’amour gratuit de Dieu : il vient en aide à une femme d’origine païenne, car elle a montré beaucoup de foi. la profession de foi de saint Pierre et la promesse que lui fait Jésus de lui confier la charge de guider son peuple.
La Parole de Dieu de ce dimanche souligne la gratuité de l’amour de Dieu ; un amour sans exception, sans discrimination, mais un amour basé dur la justice et la droiture.
Pour vous mes chères sœurs servantes des pauvres, ce message vous touche encore davantage. Je commencerai par les plus jeunes, celles qui vont prononcer les premiers vœux. Mes chères sœurs candidates à la première profession, c’est depuis des années que vous vivez au sein de la Congrégation des Sœurs de St Vincent des Pauvres. Vous n’êtes donc pas sans savoir que l’engagement à travers la profession des vœux est un acte libre qui repose sur un appel gratuit de Dieu ; il suppose une démarche de la bienveillance de Dieu qui appelle librement. Il s’agit d’une alliance conclue avec Dieu au sein d’une famille religieuse déterminée. Dieu ne l’impose pas, il propose. Dire oui à cet appel, c’est en accepter les exigences.
Comme vous le savez, la vie religieuse est une manière particulière de suivre le Christ, celle du radicalisme dans le vécu des valeurs évangéliques spécifiques. Dans ce sens, elle comporte une dimension prophétique. Dans notre société pour beaucoup, la chasteté, la pauvreté et l’obéissance ne sont pas des valeurs ; elles n’attirent pas et ne suscitent pas l’envie. Par votre profession religieuse, vous vous engagez publiquement à vivre ces valeurs. Vous acceptez de renoncer publiquement à l’usage intéressé de votre liberté, de votre volonté, de votre affection, de votre être, de votre avoir. Et comme nous le rappelle la Parole de Dieu d’aujourd’hui, vous vous engagez à aimer gratuitement, sans discrimination, sans attendre une récompense en retour, mais au contraire partager gratuitement ce que vous avez même votre temps, vos énergies et votre affection.
A vous toutes, sœurs de saint Vincent de Paul, « servantes des pauvres », vous êtes appelées, de par vos constitutions, à continuer dans l’Église l’œuvre de salut du Christ qui a reçu l’onction de l’Esprit du Seigneur pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération, aux aveugles le retour à la vue et aux opprimés la liberté. Ainsi, le vœu de pauvreté requiert une attention spéciale chez vous. Adoptant une attitude fondamentale de renoncement personnel et volontaire à tout enrichissement encombrant, vous serez capables de prendre parti pour la justice, de démasquer et de dénoncer les causes et les effets de la pauvreté dégradante et de la misère humiliante qui est le sort de beaucoup de gens ; vous n’hésiterez pas à combattre l’égoïsme, le gaspillage et la paresse. La pauvreté est multiforme : spirituelle, matérielle, physique, psycho­logi­que, morale, intellectuelle, culturelle, etc. A la suite du Christ pauvre, soyez solidaires du peuple qui aspire au développement, au savoir et à la santé, des gens qui souffrent et qui se battent pour leur survie ; soyez prêtes à partager avec eux ce que vous êtes : biens, temps, savoir, santé. C’est en vous vidant en quelque sorte de vous-mêmes que vous acquérez la liberté intérieure et l’audace prophétique dont vous avez besoin pour accomplir votre tâche.
Bien chères sœurs servantes des pauvres, je voudrais saisir cette occasion pour vous exprimer nos sentiments de reconnaissance pour votre présence dynamique et courageuse dans notre diocèse. C’est depuis plus de 75 ans que vous êtes au service de cette Église, de cette population, surtout des pauvres. Nous prions le Maître de la moisson pour qu’il continue à faire surgir dans votre famille religieuse.
Lukula, 17 août 2008
Mbuka Cyprien, cicm
Évêque de Boma
Vous pouvez toujours visiter la galerie des diapositives de cet événement à l'adresse ci-après :

Friday, August 15, 2008

FEMMES DES TRAVAILLEURS DU DIOCESE EN FETE








Ce vendredi 15 août a été célébré le troisième anniversaire de l'Association des femmes des travailleurs du diocèse (A.FE.TRA.DI.BO). A près la messe, qui a eu lieu à la Cathédrale à 16h30 et présidée par Mgr l'Evêque, entouré de quelques prêtres, un cocktail fraternel et familial a été offert dans la grande salle de l'évêché. L'ambiance était fraternelle et festive.
Savourez l'événement à travers les diapositives que vous pouvez télécharger à l'adresse ci-après :