Paroisse saint André de Maduda,15 mars 2009.
La population du Bas-Congo en général et celle de Maduda en particulier ont vécu un jour pas comme les autres, ce dimanche 15 mars 2009, 3è dimanche du temps de carême.
Alors que le terrain de football des écoles catholiques de Maduda est littéralement envahi par une immense foule, il est 11h00 lorsque l’hélicoptère transportant la première Dame de la RDC, Maman Marie Olive Lembe Kabila se pose sur le terrain de football de l’Institut protestant, Bulungidi. A sa descente de l’hélicoptère la première Dame est accueillie par S. Exc. Monsieur le Gouverneur de Province, Floribert Mbatshi Batshia et S. Exc. Mgr Cyprien Mbuka, cicm, évêque de Boma. Sont aussi présents quelques dignitaires, hommes et femmes, quelques élèves de l’Institut protestant Bulungidi encadrés par leurs éducateurs, ainsi que une foule de journalistes. Sans trop attendre, le cortège de la première Dame se dirige vers la paroisse saint André de Maduda où la célébration eucharistique doit avoir lieu.
A son arrivée au terrain de la paroisse, Maman Olive est ovationnée par une foule immense. Des cris de joie, des danses, des applaudissements retentissent au moment où Mgr l’Evêque accompagne la première Dame à la place qui lui a été préparée. Une vingtaine de prêtres concélèbrent ; plusieurs religieuses et religieux sont présents ; des chrétiens de toutes confessions confondues sont venus louer le Seigneur et accueillir la première dame de leur pays ; une chorale sélectionnée anime la messe ; la fanfare diocésaine est présente ainsi que celle des Kimbaguistes ; le commentaire est assuré par l’abbé Alexandre Thamba (Mayaka).
Dans son homélie, Mgr l’évêque décortique les textes du dimanche. En substance, il met l’accent sur le Décalogue, Constitution libératrice du peuple d’Israël. Cette Constitution se résume en deux mouvements fondamentaux : aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même. L’amour de Dieu se manifeste à travers l’amour du prochain. L’Ecole en honneur en ce jour est un signe de l’amour du prochain et donc de l’amour de Dieu.
Après l’eucharistie, s’ouvre le chapitre des allocutions. D’abord un mot de l’Evêque qui, au nom du peuple de Dieu de Boma, remercie Maman Marie-Olive pour sa générosité et sa sollicitude pour sa terre paternelle à travers, entre autres, ce cadeau d’une école moderne, sans oublier les autres gestes maternels à l’endroit de la population. Ensuite, c’est le tour du Gouverneur qui, entre autres, félicite la première dame pour son rôle d’épouse de qualité auprès de son mari, le Chef de l’Etat. Le Gouverneur donne au couple présidentiel un grand rendez-vous en 2011 où toute la population du Bas-Congo, et lui-même en tête, lui exprimera son grand « merci ». En outre, S. Exc. Mr le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Mr Maker Muangu, prend la parole pour souligner l’importance de l’instruction et de l’éducation pour le développement de notre pays. Enfin, pour clore ce chapitre des allocutions, la parole est accordée à Maman Olive. Celle-ci rappelle qu’elle est un « produit » de ce coin du Mayombe profond, « Mbuta-Masaka » et qu’elle porte toujours dans son cœur le souci de ses frères et sœurs. C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier ce joli et moderne complexe scolaire qu’elle vient d’offrir en cadeau à la jeunesse de cette contrée. Maman Olive n’a pas manqué de nous présenter la responsable de l’entreprise qui a réalisé cette œuvre, une dame algérienne.
La messe terminée, la bénédiction et l’inauguration de l’école prennent place : d’abord le dévoilement de la stèle avec comme inscription « Ecole Olive Lembe Kabila », ensuite la prière et la bénédiction des bâtiments, puis la coupure du ruban symbolique, suivie de la remise des clés au Ministre de l’EPSP par la première dame, le Ministre au Gouverneur, le Gouverneur à l'Evêque, l'Evêque au Coordinateur et ce dernier au Préfet. Commence alors la visite des bâtiments, suivie par un cocktail.
C’est à Tshela que l’hélicoptère est allé attendre Maman Olive et sa suite. Il est 15h45 lorsque le Gouverneur, l’Evêque, plusieurs autres dignitaires ainsi qu’une grande foule amassée sur le terrain de football de Mbanga, prennent congé de Maman Olive.
Somme toute, l’inauguration de l’Ecole Olive Lembe Kabila (qui englobe l’Ecole primaire et l’Institut secondaire de la paroisse de Maduda) a été une très grande réussite, un événement religieux, populaire et familial. De mémoire d’homme, jamais la paroisse saint André de Maduda n’a été envahie par tant d’hommes et de femmes, de toute catégorie, Sénateurs, Députés nationaux et provinciaux, Ministres nationaux et provinciaux, etc. les uns venus la veille, d'autres le jour même.
Vous pouvez lire en intégralité le mot de S. Exc. Mgr Cyprien Mbuka, cicm, adressé à Maman Olive, ainsi que, comme d’habitude suivre l’événement à travers les diapositives à l’adresse au terme du texte.
Alors que le terrain de football des écoles catholiques de Maduda est littéralement envahi par une immense foule, il est 11h00 lorsque l’hélicoptère transportant la première Dame de la RDC, Maman Marie Olive Lembe Kabila se pose sur le terrain de football de l’Institut protestant, Bulungidi. A sa descente de l’hélicoptère la première Dame est accueillie par S. Exc. Monsieur le Gouverneur de Province, Floribert Mbatshi Batshia et S. Exc. Mgr Cyprien Mbuka, cicm, évêque de Boma. Sont aussi présents quelques dignitaires, hommes et femmes, quelques élèves de l’Institut protestant Bulungidi encadrés par leurs éducateurs, ainsi que une foule de journalistes. Sans trop attendre, le cortège de la première Dame se dirige vers la paroisse saint André de Maduda où la célébration eucharistique doit avoir lieu.
A son arrivée au terrain de la paroisse, Maman Olive est ovationnée par une foule immense. Des cris de joie, des danses, des applaudissements retentissent au moment où Mgr l’Evêque accompagne la première Dame à la place qui lui a été préparée. Une vingtaine de prêtres concélèbrent ; plusieurs religieuses et religieux sont présents ; des chrétiens de toutes confessions confondues sont venus louer le Seigneur et accueillir la première dame de leur pays ; une chorale sélectionnée anime la messe ; la fanfare diocésaine est présente ainsi que celle des Kimbaguistes ; le commentaire est assuré par l’abbé Alexandre Thamba (Mayaka).
Dans son homélie, Mgr l’évêque décortique les textes du dimanche. En substance, il met l’accent sur le Décalogue, Constitution libératrice du peuple d’Israël. Cette Constitution se résume en deux mouvements fondamentaux : aimer Dieu de tout son cœur et aimer son prochain comme soi-même. L’amour de Dieu se manifeste à travers l’amour du prochain. L’Ecole en honneur en ce jour est un signe de l’amour du prochain et donc de l’amour de Dieu.
Après l’eucharistie, s’ouvre le chapitre des allocutions. D’abord un mot de l’Evêque qui, au nom du peuple de Dieu de Boma, remercie Maman Marie-Olive pour sa générosité et sa sollicitude pour sa terre paternelle à travers, entre autres, ce cadeau d’une école moderne, sans oublier les autres gestes maternels à l’endroit de la population. Ensuite, c’est le tour du Gouverneur qui, entre autres, félicite la première dame pour son rôle d’épouse de qualité auprès de son mari, le Chef de l’Etat. Le Gouverneur donne au couple présidentiel un grand rendez-vous en 2011 où toute la population du Bas-Congo, et lui-même en tête, lui exprimera son grand « merci ». En outre, S. Exc. Mr le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Mr Maker Muangu, prend la parole pour souligner l’importance de l’instruction et de l’éducation pour le développement de notre pays. Enfin, pour clore ce chapitre des allocutions, la parole est accordée à Maman Olive. Celle-ci rappelle qu’elle est un « produit » de ce coin du Mayombe profond, « Mbuta-Masaka » et qu’elle porte toujours dans son cœur le souci de ses frères et sœurs. C’est dans ce contexte qu’il faut apprécier ce joli et moderne complexe scolaire qu’elle vient d’offrir en cadeau à la jeunesse de cette contrée. Maman Olive n’a pas manqué de nous présenter la responsable de l’entreprise qui a réalisé cette œuvre, une dame algérienne.
La messe terminée, la bénédiction et l’inauguration de l’école prennent place : d’abord le dévoilement de la stèle avec comme inscription « Ecole Olive Lembe Kabila », ensuite la prière et la bénédiction des bâtiments, puis la coupure du ruban symbolique, suivie de la remise des clés au Ministre de l’EPSP par la première dame, le Ministre au Gouverneur, le Gouverneur à l'Evêque, l'Evêque au Coordinateur et ce dernier au Préfet. Commence alors la visite des bâtiments, suivie par un cocktail.
C’est à Tshela que l’hélicoptère est allé attendre Maman Olive et sa suite. Il est 15h45 lorsque le Gouverneur, l’Evêque, plusieurs autres dignitaires ainsi qu’une grande foule amassée sur le terrain de football de Mbanga, prennent congé de Maman Olive.
Somme toute, l’inauguration de l’Ecole Olive Lembe Kabila (qui englobe l’Ecole primaire et l’Institut secondaire de la paroisse de Maduda) a été une très grande réussite, un événement religieux, populaire et familial. De mémoire d’homme, jamais la paroisse saint André de Maduda n’a été envahie par tant d’hommes et de femmes, de toute catégorie, Sénateurs, Députés nationaux et provinciaux, Ministres nationaux et provinciaux, etc. les uns venus la veille, d'autres le jour même.
Vous pouvez lire en intégralité le mot de S. Exc. Mgr Cyprien Mbuka, cicm, adressé à Maman Olive, ainsi que, comme d’habitude suivre l’événement à travers les diapositives à l’adresse au terme du texte.
" A vous chère Maman Olive,
Je voudrais simplement reprendre, d’une autre manière, ce que je vous avais déjà dit à Nzo dikanda, Kinshasa, le 20 janvier 2008, lors de l’échange des vœux. Notre joie est immense sachant que le geste que vous venez de poser ici à Maduda n’est ni la première ni la dernière de vos marques maternelles dans ce pays. Vous êtes présente et au nord, et au sud, et à l’est et à l’ouest de la République Démocratique du Congo. Nous suivons avec fierté vos diverses visites et interventions auprès des malades, enfants, jeunes, veuves, orphelins, écoles, réfugiés, déplacés de guerre, associations paysannes, etc. Votre visite du pont de Funi, dans la rivière Lubuzi, à quelques km d’ici, lors de votre passage à Kizu en octobre 2006, a eu comme conséquence la réfection de ce pont très vital pour les malades qui se rendent à Kizu, travaux actuellement bien avancés. Ayant appris que la Radio Télé Diocésaine Nguizani avait de sérieuses difficultés relatives à l’énergie électrique, vous n’avez pas hésité à intervenir pour fournir du matériel destiné à affronter ce problème principalement. C’est cette maternité ouverte à tous et à toutes qui fait notre joie et votre grandeur comme première dame de notre pays. Merci de porter dans votre cœur et entre vos mains les joies et les peines de tous les congolais et congolaises, quels qu’ils soient et où qu’ils se trouvent. Nous prions l’Eternel, notre Dieu, pour qu’Il vous accorde la santé de l’âme et du corps ; qu’Il accorde sa bienveillance sur votre vie d’épouse et de mère ; qu’Il vous accompagne et vous assiste dans vos multiples et souvent pénibles recherches des possibilités en faveur du développement et de la prospérité de notre pays ; enfin, qu’Il comble d’innombrables bénédictions à ceux et celles qui vous aident pour porter à bonne fin vos projets et ceux de votre cher époux.
Dans cette perspective, et puisque notre présence ici aujourd’hui concerne particulièrement l’école, je ne puis pas ne pas évoquer l’épineux dossier relatif à la situation des enseignants. Certes, il n’est pas de votre compétence ni de vos possibilités de trouver une solution à ce problème d’envergure nationale. Néanmoins, il va de soi que spontanément les gens puissent partager avec vous leurs angoisses. Nous savons qu’autant que nous, vous éprouvez de la peine devant l’impuissance de satisfaire les requêtes légitimes des enseignants. Nous vous portons dans nos prières pour que, comme Epouse du Président de la République, vous puissiez, dans la discrétion mais avec dynamisme et détermination, être présente à ses côtés, dans ses lourdes responsabilités. "
Je voudrais simplement reprendre, d’une autre manière, ce que je vous avais déjà dit à Nzo dikanda, Kinshasa, le 20 janvier 2008, lors de l’échange des vœux. Notre joie est immense sachant que le geste que vous venez de poser ici à Maduda n’est ni la première ni la dernière de vos marques maternelles dans ce pays. Vous êtes présente et au nord, et au sud, et à l’est et à l’ouest de la République Démocratique du Congo. Nous suivons avec fierté vos diverses visites et interventions auprès des malades, enfants, jeunes, veuves, orphelins, écoles, réfugiés, déplacés de guerre, associations paysannes, etc. Votre visite du pont de Funi, dans la rivière Lubuzi, à quelques km d’ici, lors de votre passage à Kizu en octobre 2006, a eu comme conséquence la réfection de ce pont très vital pour les malades qui se rendent à Kizu, travaux actuellement bien avancés. Ayant appris que la Radio Télé Diocésaine Nguizani avait de sérieuses difficultés relatives à l’énergie électrique, vous n’avez pas hésité à intervenir pour fournir du matériel destiné à affronter ce problème principalement. C’est cette maternité ouverte à tous et à toutes qui fait notre joie et votre grandeur comme première dame de notre pays. Merci de porter dans votre cœur et entre vos mains les joies et les peines de tous les congolais et congolaises, quels qu’ils soient et où qu’ils se trouvent. Nous prions l’Eternel, notre Dieu, pour qu’Il vous accorde la santé de l’âme et du corps ; qu’Il accorde sa bienveillance sur votre vie d’épouse et de mère ; qu’Il vous accompagne et vous assiste dans vos multiples et souvent pénibles recherches des possibilités en faveur du développement et de la prospérité de notre pays ; enfin, qu’Il comble d’innombrables bénédictions à ceux et celles qui vous aident pour porter à bonne fin vos projets et ceux de votre cher époux.
Dans cette perspective, et puisque notre présence ici aujourd’hui concerne particulièrement l’école, je ne puis pas ne pas évoquer l’épineux dossier relatif à la situation des enseignants. Certes, il n’est pas de votre compétence ni de vos possibilités de trouver une solution à ce problème d’envergure nationale. Néanmoins, il va de soi que spontanément les gens puissent partager avec vous leurs angoisses. Nous savons qu’autant que nous, vous éprouvez de la peine devant l’impuissance de satisfaire les requêtes légitimes des enseignants. Nous vous portons dans nos prières pour que, comme Epouse du Président de la République, vous puissiez, dans la discrétion mais avec dynamisme et détermination, être présente à ses côtés, dans ses lourdes responsabilités. "
MBUKA Cyprien, cicm
évêque de Boma
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