Thursday, October 14, 2010

COREBAF : CULTURE DE L'EXCELLENCE

"COREBAF" ENCOURAGE LA CULTURE DE L’EXCELLENCE !
Nous sommes à Boma, le 13 octobre 2010. Tout s'est très bien passé, tant dans la salle Jean Paul II qu’à l’Espace de Culture et des Rencontres
.







Presque tout le personnel de la RTDN était présent ainsi que quelques parents et amis des lauréats. Prévu pour 20h00, heure locale, la séance a débuté 30 minutes plus tard à cause du retard d'arrivée de Rose, la lauréate. Au programme, la prière, le mot d'introduction par l’Abbé Vital NGIMBI, Directeur de la Radio Télé Diocésaine Nguizani (RTDN), le curriculum vitae des lauréats, le mot de Mgr Jean Basile MAVUNGU, Vicaire Général, le mot des lauréats, le cocktail. Il était 22h00 lorsque la soirée a pris fin.
Apres l’adresse du Vicaire General, vous pourriez revoir et télécharger les diapositives de la circonstance a l’adresse qui sera indiquée


Mesdames et messieurs,
Distingués invités,
Chers parents et amis de nos lauréats de ce soir,
Chers Téléspectateurs et auditeurs de la RTDN,
C’est pour moi une grande joie de prendre la parole du haut de cette tribune ce soir, au nom de Mgr Cyprien MBUKA, Évêque du diocèse de Boma en mission à l’étranger, à l’occasion de la remise de la prime d’encouragement à Rose PHOLA KAMBU et Albert PHOLA NGIMBI, les deux jeunes finalistes des écoles du Bas-Fleuve, de Boma et Muanda, qui ont obtenu le pourcentage le plus élevé aux examens d’état organisés au mois de juin dernier.
Comme vous le savez, et le message de Mgr l’Évêque rediffusé tout à l’heure par la RTDN nous l’a rappelé, cette prime d’encouragement a été envoyée par la Communauté des Ressortissants du Bas-Fleuve (COREBAF en sigle) vivant aux États unis d’Amérique, dans le cadre de leur volonté de participer aux efforts de développement du Bas-Fleuve, Boma et Muanda notamment dans le secteur de l’éducation. Ils ont compris que dans l’histoire de l’humanité, les sociétés les plus développées sont celles où l’instruction, les études, les recherches sont les plus avancées, même si les formes et les méthodes d’étude et de recherche changent d’une culture à une autre et d’une époque à une autre. Pour la réalisation de certains de leurs objectifs, les membres de la COREBAF ont choisi de collaborer avec le diocèse de Boma en raison de sa longue et riche expérience dans l’éducation de la jeunesse, en partenariat avec le gouvernement congolais et les autres réseaux de l’enseignement primaire et secondaire. Les échos de la crédibilité et du savoir-faire du diocèse de Boma (comme l’ont affirmé les présidents et secrétaires de la COREBAF dans leur dernière lettre à Mgr l’Évêque), ont franchi les frontières aussi bien provinciales que nationales, voire continentales. Sur la ligne de la tradition de l’Église, le diocèse de Boma a toujours promu, encouragé et encadré les lieux d’étude et de recherche parce que convaincu que là se joue l’avenir de la société, le bonheur de l’humanité, la dignité de l’homme.
La foi chrétienne encourage les études, tous les efforts qui visent la connaissance et la maîtrise de la terre, tout ce qu’entreprend l’homme pour la connaissance de la vérité en vue d’une vie plus digne, plus conforme à la volonté de Dieu Créateur (cf. Gn 1,26.28). Les études sont si importantes dans un pays, une province, un territoire qui veut se développer, qu’il nous faut tous lutter contre l’analphabétisme ; nous devons travailler à ce que le plus grand nombre de nos enfants passent par le banc de l’école, serait-ce pour la formation primaire. En outre, il importe que les élèves, les étudiants maîtrisent bien ce qu’on leur apprend pour qu’ils soient à la hauteur des services attendus d’eux pour le bien de la société. Le peuple qui veut se développer doit récuser les réussites, les diplômes à tout prix et par n’importe quels moyens, comme c’est de plus en plus le cas dans nos écoles, nos instituts supérieurs et nos universités. Les titres et les grades creux mettent en péril la vie humaine et la société. Si nous voulons restaurer notre nation pour un Congo plus beau qu’avant, il est un devoir pour tous ceux qui aiment le Congo, le Bas-Congo, le Bas-Fleuve, les villes de Boma et Muanda, de lutter contre la corruption, d’apprendre et d’aider les jeunes à réussir à partir de leurs propres efforts. Les élèves et les étudiants qui veulent passer de classer, avoir des diplômes par la tricherie ou l’achat des bulletins falsifiés doivent être découragés.
C’est pour promouvoir la culture de l’excellence, le goût du travail bien fait, l’émergence d’une élite intellectuelle responsable que les membres de la COREBAF ont tenu à organiser la cérémonie de ce soir, en collaboration avec l’autorité diocésaine de Boma. S’il est vrai que les résultats des examens d’état tels qu’organisés dans plusieurs de nos écoles ne reflètent plus nécessairement la valeur intellectuelle réelle de nos élèves, cela ne peut pas nous empêcher de féliciter et encourager nos deux jeunes lauréats, Rose PHOLA et Albert PHOBA, pour les résultats qu’ils ont obtenus au prix de beaucoup de sacrifices. C’est l’occasion de féliciter également leurs parents, leurs enseignants et tous ceux qui les ont aidés à croire en leurs capacités intellectuelles et à travailler pour rendre le mieux possible. La lecture de leurs biographies nous a permis de comprendre qu’il a fallu de la détermination pour qu’ils arrivent à terminer leurs études avec succès et bénéficier aujourd’hui de la première édition de la prime d’encouragement de la COREBAF. C’est une invitation lancée à tous les élèves de nos écoles du Bas-Fleuve, de Boma et Muanda pour tenter leur chance les prochaines années, car le prix va probablement augmenter jusqu’à constituer des bourses d’études universitaires.

Au nom de Mgr Cyprien MBUKA, je tiens à remercier les frères et sœurs de la COREBAF pour cette belle et encourageante initiative. Plaise au Ciel que leur association ait davantage de ressources pour la réalisation de leurs projets en vue d’apporter leur pierre à la reconstruction nationale, en l’occurrence à la promotion des valeurs de l’effort, de l’honnêteté intellectuelle et du sacrifice chez nos jeunes élèves et étudiants. Le diocèse de Boma reste disposé à collaborer dans toute œuvre de développement intégral du peuple né-Kongo.
Je me permets de profiter de cette occasion pour inviter d’autres hommes et femmes de foi et de bonne volonté, d’autres associations et regroupements, à suivre l’exemple donné par les frères et sœurs de la COREBAF. Nous espérons que la DYDIKO et la CASDIKO, pourront leur emboîter les pas. L’habitude de soutenir les talents, de récompenser ceux qui excellent, d’encourager ceux qui gagnent sera de grande utilité pour notre pays, notre province et nos territoires en quête des leaders visionnaires. Nos villages, cités et villes regorgent d’enfants et de jeunes très brillants mais qui ne savent pas aller de l’avant dans leurs études faute de soutien financier et, pire, d’institutions scolaires ou universitaires viables, à la hauteur des défis du monde d’aujourd’hui. Heureux ceux qui, au nom de leur amour pour le Congo et le Bas-Fleuve, Boma et Muanda accepteront de semer dans les cœurs de nos jeunes l’espoir d’un avenir meilleur pour eux-mêmes et les leurs.
Rose et Albert, tous nos vœux les meilleurs. Félicitations ! Courage ! Tenez bon et allez plus loin. Que le Bon Dieu, source de tout don parfait, vous donne la sagesse pour un avenir radieux et florissant.
Je vous remercie
Mgr Jean Basile MAVUNGU KHOTO
Vicaire Général

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