Mbata–Mbenge est dans la joie, Mbata–Mbenge est dans l’allégresse, Mbata–Mbenge est dans la jubilation. La raison est simple : La Paroisse sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Mbata –Mbenge célèbre ce dimanche 3 octobre 2010 son jubilé de diamant.
Les festivités ont commencé la veille au soir , samedi 02 0ctobre 2010, par une projection d’un film réalisé par la RTDN sur la paroisse de Mbata-Mbenge, ensuite une pièce de théâtre sur l’histoire de la paroisse et enfin un concert musical suivi des danses variées.
Le dimanche 03 octobre : la messe a commencé a 10h30 sur la cour des écoles. Une grande assistance des gens venus d’un peu partout même de Cabinda et Pointe-Noire ; la fanfare diocésaine ne pouvait pas y manquer. Le Gouverneur de la Province de Bas-Congo, S. Exc. Mr Floribert ainsi que quelques députés et ministres provinciaux étaient de la partie. C’est par un repas de fête que les cérémonies ont pris fin. Tout cela pourrait être revu en détails à travers des diapositives à l’adresse placée au terme de cet article.
Notre diocèse peut se réjouir de pouvoir célébrer régulièrement des jubilés à caractère ecclésial. En nous limitant aux cinq dernières années et sans compter le cortège des jubilés matrimoniaux, les jubilés d’argent religieux, sacerdotaux et paroissiaux, nous avons eu à nous retrouver en diocèse plus d’une fois pour quelques jubiles d’or, de diamant et de centenaire. Pour mémoire, en 2005 nous étions à Kidima pour le jubilé de diamant de la présence dans notre diocèse des Sœurs de Saint Vincent de Paul, « sœurs servantes des pauvres » ; en 2006, en mars, c’était le jubilé de diamant de la Congrégation des sœurs servantes de Marie de Boma, et en septembre de la même année le jubile d’or sacerdotal de l’abbé Rêne Ntoto d’heureuse mémoire et enfin toujours en 2006, en octobre, centenaire de la paroisse de Kizu. En 2008 nous avons célébré un jubilé d’or sacerdotal, l’abbé Ernest Phuabu et un jubilé d’or religieux, sœur Thérèse Ngoma Ndembe, ssp ; en 2009 c’était le tour de S. Exc. Mgr Joachim Mbadu, jubilé d’or sacerdotal et sœur Bernadette Buana Walulu, ssp, jubilé d’or religieux. En 2010, après le jubilé d’or du diocèse en avril, nous avons célébré en mai le jubilé d’or sacerdotal de l’abbé Raymond Mbizi. Nous ne pouvons pas nous empêcher de chanter : « Rendons grâce au Seigneur car Il est bon, rendons grâce au Seigneur car Il est bon, rendons grâce au Seigneur car Il est bon…Eternel est son amour ».
Oui, l’événement de ce jour nous touche tous, fidèles et amis de ce diocèse. Dieu nous fait admirer l’une des merveilles faites à son peuple ; il veut nous faire mieux connaître l’histoire d’un de ces beaux produits de l’activité missionnaire dans notre diocèse. En effet, c’est depuis 75ans, en 1935 que le site de Mbata –Mbenge qui jusqu’alors n’était qu’une succursale de Kangu, a été érigé en paroisse. La création de la paroisse de Mbata –Mbenge fut un enfantement douloureux et tumultueux. Il faut se rappeler qu’au départ toute la contrée de la paroisse de Mbata –Mbenge, dans son ancienne configuration avant la naissance de Mbata–Nlundu et d’une partie de Sizi ki Nzobe, toute cette contrée faisait partie de la grande paroisse de Kangu. Nous devons donc monter un peu plus loin que 1935 pour situer l’origine de Mbata–Mbenge.
Au début du christianisme dans la région, bien avant la fondation de la mission de Kangu, les fidèles de la contrée Sundi, ceux de Nzobe jusqu’à Kungu–Mbambi, Buende et Kakongo allaient tous habituellement prier à la mission de Nzenze dans l’enclave de Cabinda. A la fondation de Kangu avec le Révérend Père Natalis De Cleene, cicm, surnommé MAMVUAMVU, les Basundi de Mbenge durent se rendre à Kangu pour y suivre le catéchisme et les autres enseignements religieux. Tous les sacrements : baptême, confirmation et mariages n’étaient administrés qu’à Kangu.
Pendant longtemps, la mission de Kangu gardera ce monopole religieux jusqu’au moment où le cours de l’histoire prit un autre tournant. En effet outre la distance très longue (45 à 70km) qui séparait la région sundi de cette paroisse, les railleries que subissaient les Basundi de la part de Bavungini constituaient également un réel handicap pour la continuité de ce système ; par exemple les originaires de la contrée de Mbata–Mbenge ne pouvaient plus contenir leur indignation devant une raillerie telle que « Basundi banomba midi ». Ces raisons suscitèrent une révolte chez les sundi qui demandèrent une paroisse propre aux Basundi.
Ainsi une réunion fut convoquée afin de choisir un endroit convenable. MANDU fut le premier endroit choisi. Mais il n’était pas l’ideal car excentrique. Une autre réunion fut convoquée et le mont MBATA – LONDE fut désigné. Entre-temps le Père Mamvuamvu venait d’être nommé Evêque et se trouvait en Europe pour son sacre pendant que tous ces arrangements se prenaient. A son retour d’Europe et devenu Evêque, il se rendit à Mbata–Mbenge et jugea inadapté le mont MBATA–LONDE, faute d’eau potable. Les chefs et les sages de la région se réunirent de nouveau et indiquèrent à l’Evêque Natalis le site actuel de MBATA–MBENGE qui devint le nouveau sous–poste jusqu’à son érection comme paroisse en 1935.
Voici les noms des premiers ouvriers apostoliques qui furent envoyés à la nouvelle mission :
1.Père Alphonse Baeten : Supérieur
2.Père Louis Van de Berg : Directeur et vicaire
3.Frère Marcel Peniks
Et depuis lors, voici les noms des Curés qui se sont succédé :
1.Père Alphonse Baeten
2.Père Léon Fosty
3.Père Pierre Manders
4.Père Paul Cyhesquiere
5.Père Robert Lempereur
6.Père Jean Maquet
7.Abbé Auguste Suma
8.Père Gérard Jacolis
9.Père Jacques Piron
10.Père Joseph Noël
11.Abbé Simon Ntoto
12.Abbé Omer Mbongo
13.Abbé omer Ngimbi
14.Abbé Jean Mbungu Mayala
15.Abbé Antoine Ndilu
16.Abbé Zacharie Lukielo
17.Abbé Pamphile Kini
18.Abbé Didier Mbungu
19.Abbé Adolphe Tsumbu l’actuel Curé.
Pour clore cette longue énumération des ouvriers apostoliques, relevons ledrame de 1945. En effet, le Père Léon BITREMIEUX, chercheur et écrivain en langue Française et Kiyombe, en collaboration avec wedi Tata Misiela Malonda, avait constitué au bout de laborieuses recherches des langues et cultures yombe, une grande bibliothèque richement outillée. A la suite d’un incendie qui ravagea la Cure de Mbenge, la bibliothèque fut entièrement consumée et réduite en cendres. Ce fut un grand malheur pour tout le Mayombe en cette année 1945. Un trésor scientifique s’envola en fumée. Cette grande perte est ressentie encore jusqu’aujourd’hui comme un vide.
La construction de l’actuelle église a connu plusieurs phases. Les travaux furent entrepris par le Père Robert Lempereur en 1960. Deux années plus tard, le Père Za Makaya ma Kupika (Jean Maquet) surnommé « Pfumu Tsundi », prit la relève et termina les travaux en 1966. L’église fut consacrée par S. Exc. Mgr André Jacques le 26 Mars 1966.
De 1935 à 2010, plusieurs sous- postes furent créés et construits, au total 21, dont 6 ont été annexés aux deux paroisses de Sizi ki Nzobe et Mbata–Nlundu nouvellement créés.
Sur le plan de la formation intellectuelle, Mbenge peut se vanter légitimement d’abriter tous les niveaux d’enseignement, du niveau maternel au niveau supérieur postsecondaire. L’école maternelle Yaya Julienne (nom de la première religieuse noire de la congrégation des Sœurs servantes de Marie de Boma), est fonctionnelle depuis l’année scolaire 2008-2009. Elle est maintenant à sa 3e année de fonctionnement. C’est depuis 1925, soit 10 ans avant l’érection de Mbata-Mbenge, en paroisse, que fut ouverte la première école primaire à Mbata-Londe. Une fois Mbenge devenue paroisse, cette école fut transférée sur son site actuel. Dirigée par des prêtres jusqu’en 1961, le premier directeur laïc, Tata Vincent Matiaba, inaugura une nouvelle tradition au niveau de la direction qui depuis lors, est assurée uniquement par les laïcs. Au total, la paroisse compte actuellement 18 écoles primaires
Le besoin d’une école secondaire va naître après la fin du cycle complet de l’école primaire 1 Mbata-Mbenge. On créa ainsi l’école d’apprentissage pédagogique, en abrégé EAP. Ensuite fut créée l’école de moniteurs dont la direction était confiée au RP Charles Lognard et chez les filles on créa une école ménagère et une école pédagogique. Soulignons en passant qu’une sixième sélectionnée a existé à Mbata-Mbenge, dirigée par le Père André Lahaye.
En vue de répondre aux besoins de santé de la population, une demande d’ouverture d’un Institut technique médical (ITM) à Mbata-Mbenge avait été formulée ; c’est le 10 juin 200 que l’arrêté d’agrément fut signé.
Deux hôpitaux : L’hôpital Saint Lazare et l’hôpital Mbata-Ntesi et beaucoup de dispensaires ont été créés dans la paroisse de Mbata-Mbenge.
A toutes ces réalisations, ajoutons le pont Tshimpondo sur la rivière Lukula, rivière qui a constitué pendant longtemps une grande barrière entre les régions de Tsundi Sud et le Kakongo. Un coup de chapeau à l’Abbé César Khonde Mvumbi pour son engagement acharné à éveiller des consciences et à susciter des élans de générosité, ainsi qu’au Père Alphonse Marichal pour son implication dans la construction de ce pont et d’autres ouvrages.
La présence de la paroisse à Mbata-Mbenge a donné lieu au développement d’une belle cité avec un centre commercial et un marché populaire. Parallèlement au développement de la cure, les Sœurs Servantes de Marie de Boma, se sont solidement implantées à Mbenge. Là à Mbenge a existé leur noviciat récemment transféré à Kangu, et l’ancien noviciat est devenu le postulat Bienheureuse Anuarite. Enfin, signalons que Mbata-Mbenge a aussi hébergé le noviciat des Frères de saint Joseph de Boma et que c’est à Mbata-Mbenge que le Grand Séminaire Abbé Ngidi a ouvert ses portes le 20 novembre 1977. Cette pépinière des vocations sacerdotales diocésaines fonctionnera à Mbenge pendant trois ans avant son transfert à Boma, à Kikuku en 1980.
Aiu total, Mbata-Mbenge peut se réjouir d’avoir fourni un immense travail spirituel, intellectuel, pastoral, développemental, sanitaire et vocationnel. Rendons grâce a Dieu. Nous disons a tous ceux et toutes celles qui s’y sont investis d’une manière ou d’aune autre.
Le dimanche 03 octobre : la messe a commencé a 10h30 sur la cour des écoles. Une grande assistance des gens venus d’un peu partout même de Cabinda et Pointe-Noire ; la fanfare diocésaine ne pouvait pas y manquer. Le Gouverneur de la Province de Bas-Congo, S. Exc. Mr Floribert ainsi que quelques députés et ministres provinciaux étaient de la partie. C’est par un repas de fête que les cérémonies ont pris fin. Tout cela pourrait être revu en détails à travers des diapositives à l’adresse placée au terme de cet article.
Notre diocèse peut se réjouir de pouvoir célébrer régulièrement des jubilés à caractère ecclésial. En nous limitant aux cinq dernières années et sans compter le cortège des jubilés matrimoniaux, les jubilés d’argent religieux, sacerdotaux et paroissiaux, nous avons eu à nous retrouver en diocèse plus d’une fois pour quelques jubiles d’or, de diamant et de centenaire. Pour mémoire, en 2005 nous étions à Kidima pour le jubilé de diamant de la présence dans notre diocèse des Sœurs de Saint Vincent de Paul, « sœurs servantes des pauvres » ; en 2006, en mars, c’était le jubilé de diamant de la Congrégation des sœurs servantes de Marie de Boma, et en septembre de la même année le jubile d’or sacerdotal de l’abbé Rêne Ntoto d’heureuse mémoire et enfin toujours en 2006, en octobre, centenaire de la paroisse de Kizu. En 2008 nous avons célébré un jubilé d’or sacerdotal, l’abbé Ernest Phuabu et un jubilé d’or religieux, sœur Thérèse Ngoma Ndembe, ssp ; en 2009 c’était le tour de S. Exc. Mgr Joachim Mbadu, jubilé d’or sacerdotal et sœur Bernadette Buana Walulu, ssp, jubilé d’or religieux. En 2010, après le jubilé d’or du diocèse en avril, nous avons célébré en mai le jubilé d’or sacerdotal de l’abbé Raymond Mbizi. Nous ne pouvons pas nous empêcher de chanter : « Rendons grâce au Seigneur car Il est bon, rendons grâce au Seigneur car Il est bon, rendons grâce au Seigneur car Il est bon…Eternel est son amour ».
Oui, l’événement de ce jour nous touche tous, fidèles et amis de ce diocèse. Dieu nous fait admirer l’une des merveilles faites à son peuple ; il veut nous faire mieux connaître l’histoire d’un de ces beaux produits de l’activité missionnaire dans notre diocèse. En effet, c’est depuis 75ans, en 1935 que le site de Mbata –Mbenge qui jusqu’alors n’était qu’une succursale de Kangu, a été érigé en paroisse. La création de la paroisse de Mbata –Mbenge fut un enfantement douloureux et tumultueux. Il faut se rappeler qu’au départ toute la contrée de la paroisse de Mbata –Mbenge, dans son ancienne configuration avant la naissance de Mbata–Nlundu et d’une partie de Sizi ki Nzobe, toute cette contrée faisait partie de la grande paroisse de Kangu. Nous devons donc monter un peu plus loin que 1935 pour situer l’origine de Mbata–Mbenge.
Au début du christianisme dans la région, bien avant la fondation de la mission de Kangu, les fidèles de la contrée Sundi, ceux de Nzobe jusqu’à Kungu–Mbambi, Buende et Kakongo allaient tous habituellement prier à la mission de Nzenze dans l’enclave de Cabinda. A la fondation de Kangu avec le Révérend Père Natalis De Cleene, cicm, surnommé MAMVUAMVU, les Basundi de Mbenge durent se rendre à Kangu pour y suivre le catéchisme et les autres enseignements religieux. Tous les sacrements : baptême, confirmation et mariages n’étaient administrés qu’à Kangu.
Pendant longtemps, la mission de Kangu gardera ce monopole religieux jusqu’au moment où le cours de l’histoire prit un autre tournant. En effet outre la distance très longue (45 à 70km) qui séparait la région sundi de cette paroisse, les railleries que subissaient les Basundi de la part de Bavungini constituaient également un réel handicap pour la continuité de ce système ; par exemple les originaires de la contrée de Mbata–Mbenge ne pouvaient plus contenir leur indignation devant une raillerie telle que « Basundi banomba midi ». Ces raisons suscitèrent une révolte chez les sundi qui demandèrent une paroisse propre aux Basundi.
Ainsi une réunion fut convoquée afin de choisir un endroit convenable. MANDU fut le premier endroit choisi. Mais il n’était pas l’ideal car excentrique. Une autre réunion fut convoquée et le mont MBATA – LONDE fut désigné. Entre-temps le Père Mamvuamvu venait d’être nommé Evêque et se trouvait en Europe pour son sacre pendant que tous ces arrangements se prenaient. A son retour d’Europe et devenu Evêque, il se rendit à Mbata–Mbenge et jugea inadapté le mont MBATA–LONDE, faute d’eau potable. Les chefs et les sages de la région se réunirent de nouveau et indiquèrent à l’Evêque Natalis le site actuel de MBATA–MBENGE qui devint le nouveau sous–poste jusqu’à son érection comme paroisse en 1935.
Voici les noms des premiers ouvriers apostoliques qui furent envoyés à la nouvelle mission :
1.Père Alphonse Baeten : Supérieur
2.Père Louis Van de Berg : Directeur et vicaire
3.Frère Marcel Peniks
Et depuis lors, voici les noms des Curés qui se sont succédé :
1.Père Alphonse Baeten
2.Père Léon Fosty
3.Père Pierre Manders
4.Père Paul Cyhesquiere
5.Père Robert Lempereur
6.Père Jean Maquet
7.Abbé Auguste Suma
8.Père Gérard Jacolis
9.Père Jacques Piron
10.Père Joseph Noël
11.Abbé Simon Ntoto
12.Abbé Omer Mbongo
13.Abbé omer Ngimbi
14.Abbé Jean Mbungu Mayala
15.Abbé Antoine Ndilu
16.Abbé Zacharie Lukielo
17.Abbé Pamphile Kini
18.Abbé Didier Mbungu
19.Abbé Adolphe Tsumbu l’actuel Curé.
Pour clore cette longue énumération des ouvriers apostoliques, relevons ledrame de 1945. En effet, le Père Léon BITREMIEUX, chercheur et écrivain en langue Française et Kiyombe, en collaboration avec wedi Tata Misiela Malonda, avait constitué au bout de laborieuses recherches des langues et cultures yombe, une grande bibliothèque richement outillée. A la suite d’un incendie qui ravagea la Cure de Mbenge, la bibliothèque fut entièrement consumée et réduite en cendres. Ce fut un grand malheur pour tout le Mayombe en cette année 1945. Un trésor scientifique s’envola en fumée. Cette grande perte est ressentie encore jusqu’aujourd’hui comme un vide.
La construction de l’actuelle église a connu plusieurs phases. Les travaux furent entrepris par le Père Robert Lempereur en 1960. Deux années plus tard, le Père Za Makaya ma Kupika (Jean Maquet) surnommé « Pfumu Tsundi », prit la relève et termina les travaux en 1966. L’église fut consacrée par S. Exc. Mgr André Jacques le 26 Mars 1966.
De 1935 à 2010, plusieurs sous- postes furent créés et construits, au total 21, dont 6 ont été annexés aux deux paroisses de Sizi ki Nzobe et Mbata–Nlundu nouvellement créés.
Sur le plan de la formation intellectuelle, Mbenge peut se vanter légitimement d’abriter tous les niveaux d’enseignement, du niveau maternel au niveau supérieur postsecondaire. L’école maternelle Yaya Julienne (nom de la première religieuse noire de la congrégation des Sœurs servantes de Marie de Boma), est fonctionnelle depuis l’année scolaire 2008-2009. Elle est maintenant à sa 3e année de fonctionnement. C’est depuis 1925, soit 10 ans avant l’érection de Mbata-Mbenge, en paroisse, que fut ouverte la première école primaire à Mbata-Londe. Une fois Mbenge devenue paroisse, cette école fut transférée sur son site actuel. Dirigée par des prêtres jusqu’en 1961, le premier directeur laïc, Tata Vincent Matiaba, inaugura une nouvelle tradition au niveau de la direction qui depuis lors, est assurée uniquement par les laïcs. Au total, la paroisse compte actuellement 18 écoles primaires
Le besoin d’une école secondaire va naître après la fin du cycle complet de l’école primaire 1 Mbata-Mbenge. On créa ainsi l’école d’apprentissage pédagogique, en abrégé EAP. Ensuite fut créée l’école de moniteurs dont la direction était confiée au RP Charles Lognard et chez les filles on créa une école ménagère et une école pédagogique. Soulignons en passant qu’une sixième sélectionnée a existé à Mbata-Mbenge, dirigée par le Père André Lahaye.
En vue de répondre aux besoins de santé de la population, une demande d’ouverture d’un Institut technique médical (ITM) à Mbata-Mbenge avait été formulée ; c’est le 10 juin 200 que l’arrêté d’agrément fut signé.
Deux hôpitaux : L’hôpital Saint Lazare et l’hôpital Mbata-Ntesi et beaucoup de dispensaires ont été créés dans la paroisse de Mbata-Mbenge.
A toutes ces réalisations, ajoutons le pont Tshimpondo sur la rivière Lukula, rivière qui a constitué pendant longtemps une grande barrière entre les régions de Tsundi Sud et le Kakongo. Un coup de chapeau à l’Abbé César Khonde Mvumbi pour son engagement acharné à éveiller des consciences et à susciter des élans de générosité, ainsi qu’au Père Alphonse Marichal pour son implication dans la construction de ce pont et d’autres ouvrages.
La présence de la paroisse à Mbata-Mbenge a donné lieu au développement d’une belle cité avec un centre commercial et un marché populaire. Parallèlement au développement de la cure, les Sœurs Servantes de Marie de Boma, se sont solidement implantées à Mbenge. Là à Mbenge a existé leur noviciat récemment transféré à Kangu, et l’ancien noviciat est devenu le postulat Bienheureuse Anuarite. Enfin, signalons que Mbata-Mbenge a aussi hébergé le noviciat des Frères de saint Joseph de Boma et que c’est à Mbata-Mbenge que le Grand Séminaire Abbé Ngidi a ouvert ses portes le 20 novembre 1977. Cette pépinière des vocations sacerdotales diocésaines fonctionnera à Mbenge pendant trois ans avant son transfert à Boma, à Kikuku en 1980.
Aiu total, Mbata-Mbenge peut se réjouir d’avoir fourni un immense travail spirituel, intellectuel, pastoral, développemental, sanitaire et vocationnel. Rendons grâce a Dieu. Nous disons a tous ceux et toutes celles qui s’y sont investis d’une manière ou d’aune autre.
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